Cara est une longue canette élancée, constituée de métal. Cylindrique, elle est de couleur blanche. Deux rectangles consécutifs la recouvrent d’un motif doré traversé par une bande rouge. Au sein des deux bandes rouges est inscrit son nom complet. Les informations de son ancien contenu sont indiquées entre les deux rectangles. À son sommet se trouve un orifice menant à l’intérieur. Un ouvre-canette la surplombe. Déformée, cara est marquée par les coups, lui donnant une forme aplatie.
L’histoire de Cara commence dans une petite brasserie de Belgique, gardée secrète. C’est à cet endroit qu’elle est désignée pour accueillir un breuvage mousseux et qu’elle est empaquetée avec 23 autres canettes. Elle est ensuite envoyée à travers le pays pour atteindre un supermarché. Lors de son trajet, elle fait la connaissance de ses compagons qui deviendront par la suite ses amis les plus fidèles. Cara est exposée parmi d’autres marchandises et patiente de longs mois avant de se retrouver enfin dans un caddie, en direction d’un nouveau foyer. Pendant deux jours, elle et ses amis sont ignorés dans un coin d’une pièce. Lors d’une soirée ensoleillée, Cara est arrachée de ses proches et percée afin que l’on récupère son précieux contenu. Après de longues minutes à être vidée de son sang et meurtrie, elle est laissée seule sur le rebord d’une fenêtre. Les jours passent, les températures baissent et Cara reste à l’abandon. Par un jour d’automne, une bourrasque l’emporte au loin et la jette sur le sol mouillé. N’ayant pas la force de se relever, elle endure les coups de pieds, les écrasements répétitifs avant de glisser dans un coin de la rue. C’est là que je l’ai retrouvée.
Boucle d'oreille artisanale en acier inoxydable, mettant en scène trois plumes finement ciselées. Chacune d’elles dévoile des détails délicats, créant un équilibre parfait entre le charme bohème et l'élégance simple. Cette pièce unique ajoute une touche de légèreté à toute tenue, que ce soit pour une soirée chic ou une journée décontractée. Les pendentifs dansent avec grâce, capturant la lumière pour un éclat subtil. Une boucle d'oreille soulignant le style personnel avec une touche d’élégance.
Cette boucle d'oreille a une histoire fascinante. Autrefois, elle faisait partie d'un ensemble de bijoux précieux qui appartenaient à une femme élégante du nom de Stéphania. Elle la portait lors de soirées, ajoutant une touche de grâce à son apparence. C'était un cadeau spécial de son grand-père, qui avait un goût raffiné pour les bijoux uniques. Un jour, alors qu'elle marchait dans les rues animées de la vieille ville, la boucle d'oreille s'est détachée de son oreille et a été perdue. Stéphania était inconsolable, car cette pièce avait une grande valeur sentimentale pour elle. Des années plus tard, une étudiante en web design de l’HEAJ la découvre par hasard lors d'une balade. Elle est immédiatement séduite par sa beauté et décide de la restaurer avec amour pour lui redonner toute sa splendeur. Aujourd'hui, cette boucle d'oreille a retrouvé son éclat d'antan. Elle l'étudie avec soin, détaillant son artisanat, sa signification et son héritage. Elle prévoit de créer un site complet dédié à son histoire et à sa description. Une véritable renaissance pour ce petit trésor perdu qui continue à inspirer et à émerveiller.
Cette plaquette en métal gravée des mentions "Bastin Libert CeayMeax" incarne un bout d'histoire, conçue dans des matériaux robustes pour résister à l'épreuve du temps. Elle a été méticuleusement créée pour que ses inscriptions demeurent inoubliables, que ce soit portée fièrement autour du cou ou enfouie profondément dans le sol. L'inconnu, c'est le gardien d’un récit oublié. Elle symbolise la détermination et le courage.
Namur fut le théâtre d'atrocités allemandes pendant la Grande Guerre et c’est dans un “boom” assourdissant que l’inconnu, cette petite plaquette métallique tomba dans l’obscurité des tranchées. Les années passèrent et le monde changea sans même se douter que là, enfoui dans le sol, l’inconnu attendait patiemment de sortir de terre. Pendant un siècle, cette plaquette, témoin silencieux des horreurs de la guerre, gisait sous terre. Elle portait les traces de l'histoire d'un homme oublié, un héros inconnu. Mais un jour, des mains curieuses la tirèrent de terre. Ces inscriptions révélèrent leur histoire longtemps perdue. La plaquette, jadis insignifiante, avait soudain un nom, une identité. Le soldat inconnu de Namur était enfin sorti de l'ombre, grâce à cette petite pièce de métal. Le monde découvrit l'histoire de Bastin Libert Ceaymeax, un homme qui avait combattu vaillamment dans l'anonymat, et qui avait maintenant un nom. Cette plaquette, une fois oubliée, était devenue le lien entre le passé et le présent, rappelant au monde que derrière chaque soldat inconnu se cache une histoire profonde, un acte de bravoure inscrit à jamais dans l'histoire collective de l'humanité.
Une bague dite en acier inoxydable (mais j’en doute fortement) qui a couté 2euros. Elle est légèrement souple et ne se referme pas, certainement dans le but d’aller à toute les tailles de doigts possibles. Elle est bordée d’ondulations très particulières qui lui donnent une épaisseur irrégulière. Son apparence à première vue maladroite ne plait pas à tout le monde même pas à moi, sa propriétaire, mais elle pourrait plaire aux amateurs d’art moderne de de bijoux avec un design particulier.
À venir...
Bague possiblement en or assez passe partout au premier abord. Elle semble ornée de pseudo-pierres sur le dessus avec un enchevêtrement autour. Légèrement abimée par le temps et la nature. Elle n'est ni lourde, ni légère. Elle est à peine l'opposé d'une bague sobre mais loin d'un truc très extravagant. Un bijoutier expérimenté pourrait faire cet objet pratiquement les yeux fermés, tant sa forme est banale, passe partout.
Une femme encapuchonnée se balade dans les bois lors d'une nuit assez claire. Pas un bruit, pas un craquement n'est perceptible à l'oreille. Rien. Son chemin continue sur le sentier qu’elle a commencé. Un grand arbre se dessine au loin. On arrive à distinguer une ouverture au niveau de ses grandes racines et à l’intérieur une petite lumière à peine visible. Elle rentre dans l’arbre et s’approche davantage de cette petite lumière. Elle arrive à un point où on peut distinguer ce que c’est : une bague. On ressent d'étranges vibrations qui semblent émaner de l'objet. Elle tend la main et pas une force inconnue de ce monde, la bague sort de son socle et vient s'enfiler autour de l'annulaire de la femme. Une vague d’énergie apparaît de la bague et soulève la poussière et les feuilles présentes dans l’arbre. Aucun changement n’est visible sur le corps de la femme. Juste la bague qui perd son éclat. Elle sort de l’arbre et toute végétation aux alentours a disparu. De même pour les étoiles dans le ciel et la Lune. La porteuse de bague rebrousse chemin et s’enfonce dans ce qu’il reste de la forêt.
Cette petite tirette en métal qui est détachée de l'objet auquel elle appartenait autrefois. Noué à sa boucle est une sorte de lacet en cuir rouge, servant à la fois à décorer l'objet et à plus facilement attraper la tirette afin d'ouvrir la veste, le sac, ou quelque autre objet auquel elle était originellement attachée. Le métal de la tirette est abîmé, implicant qu'elle ait été arrachée avec une certaine force; cependant le noeud en cuir, lui, ne présente aucune imperfection notable.
Sa fonction était celle d'un gardien de prison : ouvrir la cellule pour faire entrer les détenus, la refermer pour les garder confinés...parfois, elle rendait leur liberté aux prisonniers, bien que souvent temporaire le temps qu'ils se rendent utiles. (Ou qu'ils soient éliminés définitivement, jetés dans des gouffres en plastique.) Jour après jour, elle travaillait sans cesse. Ouvrir, fermer, ouvrir, fermer, ouvrir, fermer. Son corps et la prison ne faisaient qu'un, la condamnant à jouer le gardien. Elle se sentait elle-même prisonnière, incapable de s'éloigner des barreaux qui étaient sa responsabilité imposée. Son coeur, coulé du même métal que ceux-ci, rêvait pourtant d'un monde plus vaste, sans chaînes. De liberté. La sienne, et celle des détenus enfermés, en son opinion, injustement. En quête de liberté, elle s'arracha de la prison, y laissant une partie de son corps, mais laissant également les barreaux ouverts à jamais. Blessée, mais libre, elle couvra ses blessures d'un ruban en cuir d'un rouge vif, symbole de ce qu'elle a sacrifié afin d'échapper à son destin.
Le Petit trésor d'Albert est une pièce cuivré qui affiche une surface vieillie. Albert II regarde toujours l'avenir avec fierté. La pièce, datant de 1999, montre des signes évidents de son parcours : des bords usés, des marques d'utilisation. Cependant, elle conserve sa noblesse. Les marques du temps ajoutent du caractère. La pièce conserve sa valeur symbolique. C’est une petite merveille qui incarne la durabilité et la beauté du temps qui passe.
Le Petit Trésor d'Albert porte en lui une histoire captivante. Un jour de pluie, Cédric et moi avons trouvé cette pièce devant le local B74. Datant de 1999, elle exhibe une surface vieillie, mais Albert II continue de regarder fièrement vers l'avenir. Ses bords usés, des marques d'utilisation évidentes, ajoutent une couche de caractère à cette humble pièce. Les marques du temps n'ont fait que renforcer sa valeur symbolique. Elle est devenue un petit trésor qui incarne la durabilité et la beauté du temps qui passe. Cette pièce est bien plus qu'une simple monnaie, elle est un témoin silencieux de l'histoire belge et de l'héritage royal qui nous rappelle que la grandeur peut être trouvée dans les détails les plus modestes de la vie quotidienne. Elle nous enseigne que même les objets les plus modestes ont une histoire à raconter, une histoire de voyage à travers le temps et l'espace. Le "Petit Trésor d'Albert" continue de résister au passage du temps, une petite merveille qui évoque le passé tout en incitant à imaginer son futur, rappelant que la beauté réside dans la durabilité et la simplicité.
Dans le creux de la main repose une pièce de deux centimes, sa modeste valeur dissimulant une longue et mystérieuse histoire. Son éclat cuivré rappelle les armures des chevaliers d’antan, le monument gravé à l’arrière donne gloire à son pays de création. Cette humble pièce a traversé les années, de poche en poche, de transaction en transaction. Témoin silencieux des empires financiers, elle incarne la résilience et la persévérance.
Le Témoin de Cuivre naît en Italie en 2004. Nous ne savons pas grand-chose de son histoire, bien que nous imaginions facilement qu'il passe de porte-monnaie en porte-monnaie depuis près de 20 ans. Il ne brille pas spécialement par son taux monétaire, mais plutôt par son design qui représente le pays dans lequel il a été créé. Cette petite pièce voyage beaucoup, même si elle n'a absolument aucune valeur en dehors de l'Union Européenne. C'est ce qui fait qu'elle revient toujours d'où elle vient, comme si elle était fidèle à ses créateurs, ou peut-être simplement parce que les gens qui l'ont eue en leur possession étaient trop avares. Le fait qu'un jour, une partie de pile ou face foireuse se soit mal terminé l'amène dans une cour de la Haute École Albert Jacquard, seule et perdue sur le sol, là où un jour, je la trouve par pur hasard et la ramasse pour la faire rejoindre ses semblables dans mon porte-monnaie, là où elle cessera bientôt de changer de propriétaire car son utilisation se réduit de plus en plus dans le système monétaire actuel.
Capsulor, par sa fonction principale, est le gardien qui sépare l’homme du péché. Par sa forme arrondie, elle marie parfaitement le goulot. Son impeccable robe dorée, tel un soleil à son zénith, nous rappelle la joie de se soulager par une bière. Son bruit métallique point assourdissant, ne nous fait pas mal aux oreilles contrairement aux autres capsules. Non, elle, nous rappelle son immense importance. Une petite taille, pour une si grande destinée.
Il y a longtemps, dans les forges d'Hossegor, un moine-guerrier déshydraté tombe par terre. Après tant de travail acharné, il ne veut qu'une bonne bière, faite par le village d'à côté. La bière est une bouteille en verre avec un bouchon de liège, une matière rare mais qui a un défaut : le goût. Le moine-guerrier, ouvre sa bière et, avec précipitation, la boit toute entière. Il recrache tout aussi vite, car le goût est abject à cause du bouchon. Bien que dégoûté, il se relève et une idée lui vient en tête. Alors il se remet au travail et fait fondre du métal. Ce jour-là, le soleil brille comme dix autres. Le moine crée une forme qui convient parfaitement à la bouteille. Un petit objet : une capsule. Les dieux, contents du travail du moine, donnent une couleur dorée à la capsule qui se voit à plusieurs kilomètres; et dessinent une fleur de lys dessus. Le village voisin, jaloux de la découverte du moine, attaque la forge avant que la capsule ne puisse être posée. Après la bataille, personne ne parvient à retrouver la capsule, pourtant si brillante et elle est perdue à tout jamais. Quelques centaines d'années plus tard, la capsule refait surface. Capsulor d'Hossegor revient.
Histoire indisponible...